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Créée en 2007, la compagnie Déclic et des Clac ! est une troupe de théâtre amateur basée à Puteaux (92).

22.9.09

Ordet (La Parole)



Nous allons voir mercredi 22 septembre le spectacle intitulé "Ordet (la Parole)" au théâtre du Rond-Point.

C'est une pièce d'un pasteur danois Kaj Munk traduite et adaptée au goût du jour par Marie Darrieussecq et Arthur Nauzyciel.
La mise en scène est signée d'Arthur Nauzyciel avec entre autres Pascal Greggory dans la distribution.

Ordet est à l'affiche jusqu'au 10 octobre 2009
Voir aussi le film "Ordet" de Carl Dreyer (1955)

4 commentaires:

  1. Autant le dire tout de suite ce n'est pas une pièce à mourir de rire...normal c'est danois...décor minimaliste: une structure en métal et un toile de fond qui rappelle ces dessins symétriques (papillon ou tête de mort) qu'utilisent les psychiatres...moi j'ai cru voir une chouette...bref les acteurs sont vraiment pas mal surtout le vrai-faux fou et les longues tirades sur la foi passent plutôt bien...cela donne envie de voir le film...

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  2. Quelques longueurs (ou bien, j'étais trop fatigué), des bons comédiens...

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  3. Décor sobre vélum en toile de fond noir et blanc qui n'est pas sans rappeler les dessins de taches symétriques chez un psy, une sculpture en métal qui rappelle le soc de la charue des paysans, groupe auquel les personnages principaux sont issus. Soit, dépouillement du décor qui mettra en valeur la parole (Ordet signifie parole). Le texte est traduit et remanié par Darrieusseq et Nauziciel, certes,le spectateur entendra des "merdes", "déconner", mais pourquoi pas? La parole se veut distordante, discordante tel un iceberg qui se meut, souvent dans des moments où la situation des personnages est des plus sensibles, comme pour signifier un désarroi. Passons aux acteurs, ils sont justes. La figure du patriarche campée par Pascal Grégory est digne tout comme les autres acteurs une mention spéciale à l'acteur qui joue le personnage du fils/fou et à celui également qui joue le père ennemi. Bref, une mise en scène qui a pu sortir de l'ancrage naturaliste initial pour donner une réflexion sur la religion et plus encore sur la foi sous forme de tragédie où le miracle ne se voit, telle une épiphanie, que sur les planches... Le spectacteur seul sera le juge; y croire ou non.

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  4. Une pièce magnifique servie par un texte percutant et profond. Les acteurs nous montrent toute l'étendue de leur talent, Pascal Grégory en tête. La mise en scène et le décor nous transportent dans un autre monde, intemporel et mystérieux. Un grand moment de théâtre !

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